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« Le sens de l’État grandit dans la conscience des Italiens, qui sentent que l’État seul est la garantie indispensable de leur unité et de leur indépendance ; que l’État seul représente la continuité dans l’avenir de leur race et de l’histoire ». (Message du VIIe anniversaire, 25 octobre 1929, id., p. 151).

« Si au cours des 80 années qui se sont écoulées, nous avons réalisé des progrès aussi imposants, vous pensez et vous pouvez supposer et prévoir que, dans 50 ou 80 ans, le chemin parcouru par l’Italie, par cette Italie que nous sentons si puissante, si pleine de sève, sera vraiment grandiose, surtout si la concorde subsiste entre tous les citoyens, si l’État continue à être l’arbitre dans les différends politiques et sociaux, si tout est dans l’État et rien en dehors de l’État, car, aujourd’hui, on ne conçoit pas un individu en dehors de l’État, sinon l’individu sauvage qui ne peut revendiquer que la solitude et le sable du désert ». (Disc. au Sénat du 12 mai 1928 : dans Scritti e Discorsi, vol. VI, Milan, Hoepli, 1934, p. 167).

« Le fascisme a rendu à l’État son activité souveraine. Il a revendiqué, contre tous les particularismes de classe et de catégorie, la valeur éthique de l’État ; il a rendu au Gouvernement de l’État, réduit au rôle d’instrument exécutif de l’assemblée élue, sa dignité de représentant de la personnalité de l’État et la plénitude de son pouvoir de com-