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mandement ; il a soustrait l’administration aux pressions de toutes les factions et de tous les intérêts ». (Au Conseil d’État, 22 décembre 1928, id., p. 291).

(12) « Qu’on ne pense pas à nier le caractère moral de l’État fasciste, car j’aurais honte de parler de cette tribune, si je ne sentais pas que je représente la force morale et spirituelle de l’État. Que serait l’État s’il n’avait pas son esprit, sa morale, ce qui donne de la force à ses lois, et grâce à quoi il réussit à se faire obéir par les citoyens ?

« … L’État fasciste revendique pleinement son caractère éthique : il est catholique, mais avant tout il est fasciste, exclusivement, essentiellement fasciste.

« Le catholicisme en fait partie intégrante et nous le déclarons ouvertement, mais que personne ne pense à brouiller les cartes par des subtilités philosophiques ou métaphysiques ». (Disc. à la Chambre des Députés, 14 mai 1929. Les accords du Latran. Rome, Libreria del Littorio, 1929. V. également : Scritti e Discorsi, vol. VII, Milan, Hoepli, 1934, p. 31).

« … un État qui est conscient de sa mission et qui représente un peuple en marche, un État qui transforme continuellement ce peuple, même dans son aspect physique. L’État doit dire de grandes choses à ce peuple, agiter de grandes idées et de