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NOËLS ANCIENS
Cher Enfant qui viens de naître, |
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bis | ||||
Ah ! que ton amour est doux. ! | ||||||
Loin de nous punir en maître, | ||||||
Tu viens t’immoler pour nous. | ||||||
En Toi seul le monde espère, | ||||||
C’est pour nous que de ton Père | ||||||
Tu ressens tout le courroux. | ||||||
Ah ! que ta propre justice |
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bis | ||||
Pour Toi s’arme de rigueur ! | ||||||
Elle frappe un Dieu propice | ||||||
Pour servir un Dieu vengeur ; | ||||||
Pour avoir trop de clémence | ||||||
Tu ressens trop de vengeance, | ||||||
Ton amour punit ton cœur. | ||||||
Il n’est point de créature |
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bis | ||||
Qui ne s’arme contre Toi, | ||||||
On dirait que la Nature | ||||||
Méconnaît son divin Roi ; | ||||||
C’est ton Père qui l’anime | ||||||
À punir de notre crime | ||||||
L’Auteur même de la loi. | ||||||
La saison la plus cruelle |
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bis | ||||
T’asservit à ses frimas, | ||||||
À son Maître elle est rebelle, | ||||||
Elle n’en fait plus de cas. | ||||||
Contre le Sauveur du monde | ||||||
On entend le vent qui gronde, | ||||||
Tout m’annonce le trépas. |