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NOËLS ANCIENS


Chœur Final.




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No -- tre di -- vin Maî -- tre, Ber -- gers, vient de
naî -- tre, Rassem- _ blons- nous, Vo -- lons à ses ge-
noux. Aux hym -- nes des an -- ges Mê -- lons nos lou-
an -- ges_; De nos concerts _ Remplissons _ _ l’u -- ni -- vers.
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— Daulé : Nouveau recueil de Cantiques, pages 218, 219 et 220, et numéro 132 des Airs notés. C’est sur les quatre motifs de ce cantique que l’abbé Perrault écrivit le Gratias agimus, le Quoniam tu solus et le Cum sancto Spiritu de sa Messe de Noël.

Votre divin Maître doit-il être mis au nombre des Noëls anciens de la Nouvelle-France ? Le caractère seul de la musique me justifierait de répondre dans l’affirmative, car elle fut écrite, au plus tôt, à la fin du dix-septième siècle, au plus tard, dans la première moitié du dix-huitième. Le distingué sulpicien, Messire Lazare-Arsène Barbarin, qui publia, en 1870, la biographie de l’abbé Perrault et la critique de ses œuvres,[1] prétend que la musique de Votre divin maître, « est celle d’un air ancien, tout à fait connu, fameux même autrefois : Hélas ! tout sommeille ! du vieux compositeur L’Isle-Adam, et

  1. Cf : Notice sur Messire J. J. Perrault et sur ses ouvrages (page VII) publiée en tête de la Messe de Noël : Deo Infanti.