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APPENDICE

tuaires : Sainte-Anne de Beaupré, Notre-Dame du Bon Secours, à Montréal, le Collège des Jésuites, le monastère des Ursulines, à Québec ; ceux de la Rivière-Ouelle, de Beaumont, de Sainte-Foye, etc. Ce clocher rappelait, dans ses grandes lignes, celui de l’Hôtel de Ville de Paris, — j’entends parler du clocher qui dominait ce palais avant 1789.

À Sainte-Anne de Beaupré, on a eu le bon esprit et le bon goût de conserver le clocher renaissance de l’ancienne église de la paroisse, celle de 1676. Celui du Collège des Jésuites à Québec, n’a pas été aussi heureux ; il est devenu, en 1875, la proie des vandales, moderniseurs et progressistes à outrance.

Un seul nous reste à Québec : celui du monastère des Ursulines. Qu’on le garde à tout prix ! Il est sacré comme le beffroi de notre basilique. Ils ont sonné tous deux trop de glas célèbres, trop de glorieux Te Deum, chanté ou pleuré tour à tour trop d’événements historiques, pour que l’on songe jamais à les faire disparaître. Les livrer aux démolisseurs serait un sacrilège et une trahison.