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NOËLS ANCIENS


Les Anges


Vous serez les bienvenus
Près de cette auguste Puissance,
Allez en assurance,
Sans craindre aucun refus.
En Bethléem, dans une étable,
Loge ce Dauphin sans égal,
Mille fois plus traitable
Que le dernier vassal.


Les Bergers


Rassurés par vos propos
Nous y courons sans plus attendre ;
Bergers, il faut descendre
De dessus nos coteaux
Pour visiter cet Enfant rare ;
Appelons Perrette et Colin,
Et que chacun se prépare
Pour se mettre en chemin.[1]


_______
  1. Cantiques Spirituels, pages 422, 423 et 424.
    Je ne crois pas intéresser le lecteur en publiant le second noël (pages 425 et 426) écrit sur un gentil air de cour, dit l’éditeur : Pendant que nous sommes, Nous faut réjouir. La musique, que nous n’avons point, en serait ravissante qu’elle ne pallierait pas l’absolue médiocrité du cantique. L’inspiration en est nulle et la poésie détestable.