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partie mathématique.

divine de l’origine de son être. Et sans doute leur premier attribut est d’élever l’ame, d’éclairer l’esprit, de lui ouvrir le spectacle de l’univers ; mais à ce bienfait se joint l’utilité immédiate et sensible des arts. L’homme accomplit sa destinée ; il donne aux efforts de son génie un but raisonnable et vrai ; il suit ses plus nobles penchants, s’il consacre ses sciences à l’utilité publique et à l’étude de la nature.




Cette exposition des progrès les plus récents des sciences fondées sur les théories mathématiques a pour but principal d’inspirer au lecteur le désir d’étudier ces principaux résultats dans les ouvrages originaux. Notre rapport présente le résumé général de cette étude. Nous faisons connaître maintenant d’une manière plus spéciale les recherches qui ont été l’objet des travaux de l’Académie ; et lorsque les mêmes questions ont été traitées dans des recueils périodiques, ou des ouvrages déjà publiés, nous indiquons les sources que le lecteur peut consulter.


GÉOMÉTRIE.


Les analyses précédentes ont fait connaître l’objet des livres XI, XII et XIII de la Mécanique céleste. L’illustre auteur, M. le marquis de Laplace, a publié les livres XIV et XV.

Le premier traite des mouvements des corps célestes