Page:Nève - Introduction à l’histoire générale des littératures orientales.djvu/13

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qu’alors négligé dans notre patrie et il a donné dans l’accomplissement de cette tâche des preuves nouvelles d’un talent déjà connu. Suspendu quelques années à cause de la non-application de la loi nouvelle sur le Doctorat, le Cours vient d’être repris en vue des examens pour lesquels les dispositions de cette loi seront mises en vigueur. Je demeure convaincu de la nécessité de maintenir dans ce Cours la prédominance du point de vue littéraire et, pour ne pas laisser de doute sur la nature et la portée des leçons commencées, j’ai cru devoir substituer à l’expression vague de la loi les mots d’Histoire générale des Littératures Orientales ; la matière conserve ainsi son utilité première, celle d’introduction à l’étude des langues elles-mêmes, soit des langues Sémitiques, dont l’enseignement a été confié depuis plusieurs années à Mr  J. Th. Beelen, soit d’autres langues Asiatiques, telles que le Sanscrit, l’Arménien, le Persan, qui, en raison de leur intérêt littéraire ou historique, figurent justement dans le cadre des travaux universitaires.

En publiant les premières leçons du Cours qui vient de commencer, j’ai pour but de signaler à quel point de vue l’histoire des littératures Orientales forme une étude importante et bien distincte, quelles en sont les limites, quelles en sont les grandes divisions : j’ai aussi en vue de rattacher cette étude à l’histoire des littératures anciennes