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iv
AVANT-PROPOS

tinguent dans le commerce, qui sont des prix de Rome, avocates, médecins, pourquoi n’y aurait-il pas des femmes journalistes ? Nous sommes plusieurs, dans les syndicats de presse[1]. En province, il en est qui sont les meilleures et les plus utiles collaboratrices de leur mari.

Tout cela est bien, mais pourquoi avoir voulu fixer quelques-uns de ces feuillets que l’actualité a vus naître et que le vent de l’oubli doit emporter ?… Est-ce par orgueil ? Certes non, mais il a paru à quelques-uns que ces impressions hâtives d’une femme en face des événements qui ne sont plus pouvaient encore intéresser ceux qui veulent comparer les jugements des uns et des autres, et l’auteur s’est laissé convaincre — trop facilement peut-être.

M.-L. N.
Paris, le 2 juillet 1914.
  1. L’auteur a eu la satisfaction, dont elle est flattée, d’avoir été accueillie dans tous les grands syndicats de presse : 1° Journalistes parisiens ; 2° Association professionnelle des Journalistes républicains ; 3° Syndicat des Secrétaires de rédaction ; 4° Syndicat de la Presse républicaine départementale ; 5° Syndicat général de la Presse française.