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��RÉFLEXIONS SUR LA LITTERATURE
��LA VIEILLESSE D'HÉLÈNE, par Jules LemaUre (Calmann-Levy).
M. Jules Lemaître a loué, dans les Lettres a un Ami, les vieux bonapartistes, ceux qui menèrent et goûtèrent la vie parisienne avant 1870, des anecdotes qu'ils savent raconter, et des années enviables dont ils demeurent les témoins. Le temps, n'est pas très éloigné, où des vieillards aussi plaisants, contant, dans les cercles, à des jeunes gens le Paris de leur âge mûr, celui du XIX® siècle à sa fin, rappelleront avec complaisance qu'en leur temps, le dimanche soir, un Parisien ne se couchait pas sans avoir lu les douze colonnes du Sarcey sur papier blanc et les douze du Lemaître sur papier rose. La semaine parisienne n'eût pas été une table complète sans cette salière, sel de cuisine d'un côté, sel fin de l'autre. Gros sel et sel blanc, sachant qu'ils se complétaient, vivaient en bons termes, et M. Lemaître ne désignait le Francisque devenu alors une institution nationale qu'en l'appelant du nom que donnait Jacques Tournebroche à l'abbé Coignard : " Mon bon maître. " Un jour, un lecteur écrivit aux Débats pour se déclarer agacé et indigné de mots qu'il jugeait une ironie sournoise. M. Lemaître se défendit dans un feuilleton que nous conservent les Impressions de Théâtre, protesta de son affection pour Sarcey, et termina en disant qu'il n'était pas peu fier d'avoir été salué par le bon maître, un soir, comme son héritier présomptif, en ces termes savoureux : " Allez, allez, après moi c'est vous qui serez la vieille bête ! "
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