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NOTES 159

tions générales. Il est vrai qu'elles étaient le plus souvent rédigées en un style si abstrait, si talmudique qu'elles ne pouvaient aller qu'à un public extrêmement restreint et que surtout elles ne risquaient guère d'entraîner. J'ai dit « talmu- dique » et ceci m'amène à signaler la proportion, j'allais dire la prépondércLnce de l'élément juif dans la vie intellectuelle allemande. Cette proportion est tellement importante qu'on se l'exagérera difficilement ; critique, théâtre, journalisme, production littéraire ( belle tristique, proprement dite) sont envahis par les Israélites ; ils sont partout, avec leur esprit souple tour à tour et incisif, apportant comme un levain indispensable autant que dangereux à l'informe pâte alle- mande, leur sens critique, le sentiment aigu qu'ils ont du défaut de la cuirasse, leur flair, leur don d'insinuation, de pénétration psychologique, leur sensualité; certains traits de leur caractère ressemblent à ceux du caractère allemand et les renforcent : l'utilitarisme, l'absence de tradition, de convention, d'entrave (Vorausseizimgslosigkjù).

Pour ne citer que les noms les plus célèbres : Rathenau, Harden, Max Reinhardt, Siegfried Jacobson, Liebermann, Werfel, K^rl Stemheim, Emile Ludwig sont juifs. J'en ajou- terais des douzaines au courant de la plume. C'est un cha- pitre sur lequel il y aura beaucoup à dire dans la suite.

Rien de plus frappant que le contraste de la littérature de guerre en Allemagne et en France. La médiocrité de la forme, la vulgarité de la pensée, l'absence de facultés plas- tiques, autant qu'émotives, est ce qui caractérise le livre de guerre allemand en même temps qu'un manque total d'origi- nalité. Il n'en est presque pas un que, même parfaitement neutre de sympathie, on puisse lire sans éprouver une sorte de répugnance.

Ce qui a paru en France de plus médiocre, de plus courant, — et Dieu sait combien difficilement se satisfont, même du meil- leur, ceux qui se sont battus, paraît encore d'une qualité

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