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D UNE ORGANISATION DU TRAVAIL INTELLECTUEL 337

La connaissance des moyens qui permettraient d'assu- rer la direction collective.

C'est-à-dire :

Un principe conciliateur de l'égalité et de l'obéissance, qui justifierait l'autorité ;

Une notion exacte de l'organisation positive fondée sur la connaissance individuelle des hommes, et per- mettant leur meilleure utilisation sociale.

Une saine méthode de collaboration intellectuelle ;

Enfin,

Une éducation inspirée de ces diverses connaissances qui préparerait les hommes pour l'action en commun.

Nous sommes, par contre, embarrassés de préjugés qui, dans notre poursuite ardente du mieux, nous jettent en des voies sans issue. Mais les préjugés ne sont pas des adversaires à attaquer de front. 11 est préfé- rable que l'esprit s'éclaire. Quand la plante est épanouie au soleil, elle se purge sans peine de ce qui lui nuit.

�� ��Nous ne sortirons d'embarras que si nous nous péné- trons tout d'abord d'idées plus raisonnables sur la dis- cipline interne nécessaire à l'esprit et sur la discipline générale indispensable à la société. Nous avons besoin d'un précepte qui nous garde du désordre intérieur. Nous avons besoin également de trouver l'appui de toutes les forces spirituelles convergentes vers le même but. Si certains principes président à l'éducation tech- nique comme à l'éducation sociale du travailleur intel- lectuel, nous avons à les divulguer.

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