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Page:NRF 14.djvu/511

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LES TROIS MIRACLES DE SAINTE-CÉCILE 5O5

VALÉRIEN ardent

Trop ! — la naïve colombe ! elle ignore son pouvoir ; sa blancheur qui cherche l'ombre à regret se laisse voir ;

elle est belle,

le sait-elle ? se doute-elle du bond que fait tout le sang de l'homme qu'elle a choisi, qu'elle nomme, quand elle chante son nom ?

(Dans la passion qui croît)

Sent-elle monter la houle tempétueuse et sans cri, qui serre et bat, bat et roule le cœur de son jeune ami, humble et tremblant devant elle, timide, mais possédé?... •

(Lui saisissant la main qu'il place sur son cœur)

Posez là votre main I sentez !...

{Un temps et on dirait que l'apai- sement rentre en lui)

Il bat déjà moins fort... O charité nouvelle I l'orage déchaîné par vous, votre seule approche le calme : ainsi, le baiser de l'époux vous donnera la paix, ma femme!

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