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��POEMES
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��Laisse le ciel sans visage s'endormir avec splendeur^ comme ces morts des vieux âges sous le masque d'or trompeur ;
Laisse la terre épuisée chasser d'un sommeil pesant ses parfums et ses buées comme un songe tourmentant^
et les plantes qui se donnent d'un tremblement amoureux à l'obscurité d'automne comme h l'étreinte d'un dieu^
et dessous la nuit profonde succomber le vent trop las comme un sang lorsque les ondes s'en arrêtent au trépas.
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