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Page:NRF 15.djvu/394

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Bien ! Au bout de deux rounds, il s’aperçoit enfin qu’il a un gauche !

Encore, ton gauche ! Encore, ton gauche ! Ah, malheur ! l'in-fighting le secoue !

Et pourtant, tout cela sans que le rouge une fois monte à ses joues.

— God ! says Walton puffîng, sce the ducky ducking ! W’hy, find an opening, step inside of bis blow ! Nûw youre in the right place, ducky, set a fast pace, Land a hook in bis face ! Dont you see be guards loiv ?

Il sourit. Comme dans les tirs forains, le zouave sonne un petit air si on le touche,

à chaque fois qu’il est bien touché, un pauvre sourire dans l’instant crispe sa bouche.

Il vague avec des bras tendus, tel qu’un homme à demi-endormi,

il s appuie contre celui qui le frappe comme à l’épaule de son meilleur ami.

D’un regard douloureux vers l’arbitre il implore qu’on fasse cesser ça,

mais moi, si j’étais l’arbitre, je sais bien que je n’arrêterais pas le combat.

Bien souvent, moi aussi, j’ai été groggy devant un être.


Des femmes crient derrière moi. Le gaz, comme un mourant, bat dans l’air.

Toujours, comme un rocher que couvre et découvre la mer.