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684 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

mal dans ta barbe révoquée, ta barbe de conscrit du Cambrésis, lorsque « le baron » nous rassembla ! Nous apprîmes à rire. Je recopie, en pensant beaucoup aux jeunes inventeurs de 1920, ces vers farce de Guillaume. Personne n'en a jamais rien lu.

Manli, 2 octobre i()o6. A celui qui rè^^it La troupe Le Bargy.

Tu partiras, dil-on, vendredi pour l'Afrique; Viens demain avec moi vider quelque barrique D'eau de vie ou de vin. Je t'attendrai de huit Heures jusqu'à midi, puis d'une heure à minuit. Aussi bien laisse donc ton maître à ses cravates, (Eternelle douleur, Pcricr, vous en rêvâtes !) Et porte-moi tout ce que tu m'avais promis ; Il ne faut pas manquer de parole aux amis. Et puis dorénavant pas d'anthropophagie, Tu ne mangeras plus d'allumette-bougie ; Chaque amphiboche et toi serez de la régie. Dis-moi, quand tu sauras par cœur tout le Duel Appremiras-tn les vers d'Eugène Manuel Avec ceux de celui qu'à Don Caramuel ' Moréas compara pour dire quelque chose ? Laissons, laissons, laissons à son rosier la rose Et laissons à Paul Fort ses poèmes en prose. Prends pour le lire en route un roman de Beaubourg

��I . Le sculpteur catalan Manuel Ugue dit Manolo. Voici le vers de Moréas : De Don Caramuel Manolo suit la trace. Manolo com- posait d'étranges poèmes phonétiques en son ignorance de notre langue écrite.

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