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Page:NRF 15.djvu/740

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734 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

NYCTOR

Le froid augmente en mourant ici

Nous aurons la consolation

De ne point tomber en pourriture

Dans des siècles nous serons intacts

Comme si nous dormions car la mort

Ce n'est pas la putréfaction

Dans ce lieu merveilleux de la paix

Mais seulement un sommeil sans fin

VAN DTEMEN

Allons ne nous abandonnons pas Au désespoir et séparons-nous Pour aller tous à la découverte Pour ma part parmi les blocs épars Je vais sur ces pentes de cristal Reconnaître notre blanc royaume

SCÈNE III MAVISE, NYCTCR

NYCTOR

Leurs silhouettes dans le brouillard Sont comme des fantômes

MAVISE

Hélas Vous êtes cruel Nyctor oui vous l'êtes Vous avez écarté tout espoir Nous n'avons plus foi dans Ansaldin C'est votre faute

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