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Page:NRF 18.djvu/675

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STANCES A LA RIVIERE SORGUE 66^

Et je doute, aujourd'hui que son lointain visage

En moi pleure et sourit, Quelle forme entrevue, ou quel autre mirage

Mt ravissait l'esprit.

Sinon toi-mcme, Sorgue, au regard devenue

Ton fantôme charmant Et l'intime reflet de ta naïade nue

Qui scintille un moment,

Avant que d'aller faire une fin magnanime

Au fleuve immense et fier Dont la course avec lui t'emporte vers l'abime

De l'éternelle mer.

FRANÇOIS-PAUL ALIBERT

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