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“ Ce n’est pas votre adieu qui me tire ces larmes
Que je ne cache pas,
Et si je fus blessé, ce n’est point par vos armes :
Elles frappent trop bas.
“ Si vos yeux insolents regardent ma détresse
N’en prenez point sujet
Pour vous enorgueillir de l’état où me laisse
Cette douleur que j’ai.
“ Car vous avez en vain dans ma coupe tendue
Versé l’âcre poison
Et, pendant mon sommeil, effeuillé la ciguë
De votre trahison ;
“ En vain votre mauvais et perfide sourire
Me raille lâchement
D’avoir tenu pour vrai ce que vous savez dire
D’une bouche qui ment.