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qu'après le mot " délicieux " se referment des guillemets. La phrase ne serait-elle donc pas de Lemaître ?... De plus, il écrit, aussitôt après : " Et je ne prends à mon compte qu'une partie de ces propos " — sans préciser du reste laquelle. Mais de qui sont-ils, ces propos ? Ces guillemets, quand se sont-ils ouverts ? Voici :

Un de mes amis me propose ces réflexions : (deux points ouvrez les guillemets) " Cherbuliez, esprit vraiment libre, quoique protestant, Ta dit dans un de ses livres (ici en note l'indication du livre : le prince Vitale — et non Vitali comme laisse imprimer Lemaître — puis deux points; puis le curieux paragraphe que j'ai donné en entier).

Ce paragraphe serait donc une citation de Cher- buliez..? J'ai commis l'indiscrétion de le rechercher dans le volume ; et je ne l'y ai point trouvé. L'ami de M. Lemaître n'a pas cité Cherbuliez, il a résu- mé, condensé quelques idées du livre ' — que peut-être M. Lemaître n'a même pas eu entre les mains, car le lapsus que je signalais plus haut se trouvait dans la Revue Hebdomadaire où d'abord ont paru ces conférences, et se retrouve dans le volume.

Mais, ce paragraphe, Jules Lemaître a dû le ré- crire ; j'y sens son style ; le mot délicieux est de lui. " Cet ouvrage d'un prêtre délicieux " dit-il en

1 Les idées sont celles que Cherbuliez prête au prince Vitale, son héros.

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