Page:NRF 3.djvu/712

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

702 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Ses armes les meilleures, ce sont des yeux cordiaux, Ce sont des bontés attentives qui étonnent, C'est la façon dont sa voix aide ses paroles C'est en lui une flamme dansante de flambeau.

��Il est prodigue et nu comme un arbre au printemps, Son cœur est chaleureux comme une serre en hiver Et Ton s'abandonne à tout ce qu'il dit, Et c'est encore lui qui donne, quand il prend.

��Il arrivera là où vous êtes,

Il ne s'asseoiera pas à côté de vous

Comme font ceux à qui suffit

La moitié de votre visage

Et une seule de vos épaules.

Mais il se mettra bien en face

Ses genoux touchant vos genoux,

Vos mains à la portée des siennes

Et ses yeux posés sur les vôtres

Qu'ils forceront à être nus.

Et vous penserez : Où donc l'ai-je vu ?

��Comme en chantant dans un caveau On rencontre la note unique Qui le fait vibrer tout entier Et devient comme sa voix chaude,

�� �