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��NOTES
��Fidèle à son habitude de ne parler point des ouvrages parus chez elle, la N. R. F. ne peut que signaler à ses lecteurs la publication à la librairie Fasquelle de Fermina Marquez, le roman de Valéry Larbaud qu'ils ont pu lire dans ses N™ d'avril à juin 1910.
��LE RAIL DU SAUVEUR par M. Paul Adam. (Librairie des Annales.)
Ce livre nous fera mieux comprendre pourquoi il est si difficile de suivre M. Paul Adam dans ses vastes croisières ethno-idéologiques, en dépit de l'intérêt constant que leur prête son intarissable imagination verbale. M. Adam n'a pas su se dompter. Tout ébloui par les couleurs de sa palette, il n'a pas appris à choisir, à poser touche après touche en tenant compte de l'équilibre des valeurs. On peut dire que dans ses fresques toutes les valeurs se présentent égales entre elles. Comment y distinguerions-nous ce qui est important de ce qui ne l'est pas ? Même chez un Balzac, un sens inné de l'har- monie, de la subordination à l'idée génératrice centrale, remet cependant à leur place les digressions descriptives ou sociales qui risquaient de faire bosse sur le récit. A de rares exceptions près, chez M. Paul Adam, tout fait bosse : la hiérarchie paraît absente de son art. De fait, sa fougue irréfrénée l'emmène si loin par le monde, qu'il ne saurait embrasser d'un coup d'œil la contrée dont il a tant de joie à découvrir chaque recoin. La peine qu'on prend à sa suite risquerait de nous rendre injuste pour son effort, si de temps en temps un ouvrage de moindre
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