Page:NRF 5.djvu/667

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

66 1

��LES DEUX MERS

��Je marche les pieds nus dans la mer qui descend

'Doucement^ lentement^ sur la plage ; je sens

A mes chevilles les caresses de lumière

De l'eau claire...

La plage est un tapis de roses ; je me couche

A plat ventre jusqu'à ce que ma bouche touche

Son corps délicieusement fluide et doux ; J'ai la tendre moiteur du sable sous ma joue...

Et puis, je mets au niveau de Peau bleue

Mes yeux

Et je regarde ainsi la mer divine l Elle a

Ee s flamboiements irisés d'une opale

Ici, tandis quelle ressemble là

A un champ, dans le crépuscule, de lin pâle...

Et je respire ainsi la mer comme une fleur.

De tout près... je me grise de V odeur Capiteuse et subtile et fraîche quelle exhale...

Pourtant, o mer, si féconde en délices. Si enivrante que tu sois, tu nés pas celle

�� �