l'ode a la FRANCE DE GEORGE MEREDITH I95
VIII
Désormais elle connaît les Dieux.
Elle tend sa poitrine à leurs coups.
Raison Invétérée ! Cceur vaillant !
Jamais plus belle créature ne s'est traînée^ pantelante^
devant Vautel^ et le couteau /
IX
Rapides tombent les coups. Les hommes disent leurs reproches, les amis font un écho pénible et froid, récho que rend la forêt aux coups de hache du bûcheron. C'est dans son âme que sont les foyers ardents, qui jail- liront des ruines pour créer la résurrection.
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��Jadis elle arracha au ciel son éclair, pour embraser les nations ; elle était faible, frêle sœur de son modèle héroïque, l'Homme. Elle n'était pas mûre pour le sacrifice ; mais elle dut elle aussi devenir la pâture d'un f^autour. Raillez la vaincue! acclamez
le conquérant qui insulte aux gloires de la France ! Les Dieux l'aiment toujours, car elle est promise au plus haut
destin, cette robuste France qu'ils dépouillent et qui saigne !
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