Tous étaient maintenant dans J*étemei Vaisseau^
Dont la voile à son mât est un Christ en lambeaux.
Ce vaisseau emportait vers la béatitude
Ces passagers en qui vivait la certitude.
Les époux se tenaient inclinés à ravanty
Saisis par le jrisson d’un mystérieux vent.
Près d’euxy habituée à la tâche qui prie^
V aïeule offrait à Dieu r humble lin de sa vie.
Le gouvernail dans ses doigts joints^ tendant au Ciel,
A V arrière je vis le pauvre de Nofl.
VeneXy Seigneur^ venez bénir les épousailles
De ceux que Fous aimeXy qui dans rombre travaillent.
Venez.^ Seigneur. Pour eux descendez ici-bas^
Car Vous Fous abaissez ou l* homme n* atteint pas.
Un roi ne bouge point quand un prince rappelle ;
Mais Fous, il Fous suffît qu’un mendiant Fous hêle :
Fous arrivez sans gloire, ainsi qu’un laboureur.
Et Fos pieds sont blessés, Fos mains et Fotre coeur.
Mais Fous navez pour nous quun sourire ineffable ;
Rabboni ! Fous Fous asseyez à notre table.
Venez, Seigneur. Ouvrez les urnes de l'amour
Sur ces fronts couronnés du haie des labours.
Page:NRF 7.djvu/127
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée