Chaque homme est un homme nouveau qui, selon la méthode et l’art des ancêtres, tracera son sillon vivant. Chaque homme recreusera sa place en ce monde. Chaque jeune homme recreusera la terre des ancêtres :
L’avertissement que nous apporte Dostoïevski, avec l’interrogation qu’il pose ; son appel, avec l’inquiétude qu’il soulève ; ce démenti qu’il donne au : tout est dit des esprits sans courage ; voilà le premier bienfait dont nous lui sommes redevables. De quel profit peut être son influence, il faudra tenter de le dire, et de le montrer. Nous reviendrons sans cesse à Dostoïevski, n’ayant jamais épuisé notre amour, notre étonnement ; n’ayant jamais fini d’éprouver ce qu’il a fait pour nous. Toute occasion de parler de lui doit être saisie. Celle-ci était heureuse entre toutes, qui rapproche de son nom le nom d’un très noble poète et les unit dans notre affection.