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��HUMORESQUES I

he notaire^ le cousin et le poète

Vous font un trio d'amoureux, ô très chère ;

Et si parfois vous rêvez peut-être

Du rêveur qui vous adore comme pas un.

Vous le laissez simplement se morfondre

Pour tendre la main aux écus du notaire

Et la joue aux baisers du cousin :

Ainsi va le monde.

Et cependant que votre mari

Qui se croit assuré contre le pire

Promène sa faconde.

Vous V encornez et chacun rit ;

Il ny a que moi seul, très chère, qui soupire

Ainsi va le monde.

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