De récentes attaques nous obligent à la déclaration suivante :
La Nouvelle Revue Française n’est l’organe ni d’une personne, ni d’une coterie, ni d’un parti. Elle appartient à titre égal à tous ses collaborateurs. Chacun d’eux y peut affirmer, sous une commune discipline, les idées et les tendances qui lui sont propres.
Tous tiennent fermement à leur droit d’apprécier, où qu’ils les trouvent, la valeur et la sincérité des personnes, sans que ces jugements engagent la revue dans la lutte des partis.
La Nouvelle Revue Française a toujours été et restera une revue de littérature et d’art. Elle n’a d’autre raison d’être que de servir, selon ses forces, les lettres françaises. C’est ce souci qui a fait et qui maintiendra l’entente entre ses collaborateurs, plus que jamais résolus à poursuivre avec tranquillité leur tâche, dont rien ne les saura détourner.