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��HYMNE AU SOLEIL
��Soleilyje ne comprends ton auguste granaeur
Que depuis peu d^ années. Doux père des moissons, artisan de la fleur.
Prince des matinées !
Pour moi, lorsque mes yeux sur les choses erraient
Comme Varonde glisse, O toi çu autour de moi les hommes vénéraient.
Tu n étais quun caprice.
Je te voyais, du faite élevé d^un tilleul.
Te couler dans ses branches Et frapper le bouleau sur le juste linceul
De ses écorces blanches.
L'étang, tes flèches d'or à midi se brisant
Sur sa lisse surface. Dans r herbe lui donnaient de loin l'aspect luisant
De quelque immense glace I
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