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40 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

revenir aussi vite pour recommencer. Il posait des questions importantes :

— Est-ce que Paris est prévenu ?... Combien y a-t-il de morts ?... A-t-on fait le nécessaire ? Et il se contentait de réponses semblables données pour se débarrasser de lui:

— Tout va bien... Les mesures sont prises.

Les sous-chefs et les surveillants de nuit, réveillés dans les maisons de la O®, arrivaient avec la figure plissée et rouge des hommes au sommeil récent.

Cent hommes des ateliers posaient l'outillage à pied d'oeuvre. Le personnel du train de secours chassait les dévoués. Les ouvriers d'usine et les coltineurs de la cour P. V., encore tout en sueur du coup de main se fâchaient:

— On n'a plus besoin de nous. On pourrait au moins nous remercier.

M. Ipp devait veiller que nul étranger ne se blesse, pour qui la C"* aurait à payer, plus cher que le demi- salaire dû à ses agents sinistrés.

Tenu de rétablir la circulation, il laissait aux autres services d'accomplir la réparation du dégât : à la Traction, le relevage de la machine, au Matériel, les voitures, aux Travaux, la réparation des voies.

Le wagon de secours et la grue de lo tonnes refou- laient sur voie II poussés par la machine de réserve à la tête du déraillement.

Le transbordement se soulageait de tous les trains détournés par le raccordement pour aller reprendre leur direction par les lignes circulaires. M. Drtize marquait que cela aurait dû être fait plus tôt et ne s'accomplissait que grâce à lui.

Les déblayeurs attaquaient l'épave haute de dix mètres.

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