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Page:NRF 7.djvu/77

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L ANNONCE FAITE A MARIE 7I

LA MÈRE. — Quoi donc ?

ANNE VERCORS. — Eh bien ! je m'en vais le chercher.

LA MÈRE. — Comment, le chercher ? Anne !

ANNE VERCORS. — Je veux que tout soit réglé incontinent. Je te dirai tout-à-l'heure pour- quoi.

LA MÈRE. — Qu'as-tu à me dire ? — Anne, écoute-moi un peu... — Je crains....

ANNE VERCORS. — Eh bien t

LA MÈRE. — Mara

Couchait dans ma chambre cet hiver, pendant que tu étais malade, et nous causions le soir dans nos lits.

Bien sûr que c'est un brave garçon et je l'aime comme mon enfant, presque.

11 n'a pas de bien, c'est vrai, mais c'est un bon laboureur, et il est de bonne famille.

Nous pourrions leur donner

Notre censé des Demi-muids avec les terres du bas qui sont trop loin pour nous. — Je voulais te parler de lui aussi.

ANNE VERCORS. — Eh bien .?

LA MÈRE. — Eh bien rien. Sans doute que Violaine est l'aînée.

ANNE VERCORS. — Allons, après .?

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