Page:NRF 7.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

86 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISl

Et vingt jeunes peupliers en botte à côté de lui, ceux auxquels vous tenez tant !

ANNE VERCORS. — Que ne venait-il me trouver ? Je lui aurais donné le bois qu'il lui faut.

JACQUES HURY. — Le bois qu'il lui faut, c'est le manche de mon fouet !

Ce n'est pas le besoin, c'est mauvaiseté, c'est idée de faire le mal !

Ce sont ces mauvaises gens de Chevochc qui sont toujours prêts à faire n'importe quoi

Par gloire, pour braver le monde !

Mais pour cet homme-là, je vais lui couper les oreilles avec mon petit couteau !

ANNE VERCORS. — Non.

JACQUES HURY. — Du moins laissez-moi l'attacher à la herse par les poignets devant la Grand'porte,

La figure tournée contre les dents ; avec le chien Faraud pour le surveiller.

ANNE VERCORS. — Non plus.

JACQUES HURY. — Qu'est-ce donc qu'il faut faire .

ANNE VERCORS. — Le renvoyer chez lui.

JACQUES HURY. — Avec son fagot .?

ANNE VERCORS. — Et avec un autre que tu lui donneras.

�� �