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Page:NRF 8.djvu/458

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45^ LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Mon Dieu ! Préservez nos récoltes !

Mon Dieu ! Epargnez nos pauvres vignes !

Ah ! maintenant^

Jours choyés et paresseux^ je vous retrouve !

Notre barque glissait (Tun si mol mouvement

Que nous ne voyions pas la fuite de la rive !

Et cependant, tels soirs,

La vieille maison était trop étroite

Pour contenir notre ferveur.

Nous sortions de nos chambres.

Nous allions par les rues nocturnes

Jusqu'à la petite gare somnolente ;

Fers dix heures, passait l'express, déchirant Pair,

Soulevant un instant nos âmes...

— Es-tu donc si lourd à porter, ô Bonheur ?...

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