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Page:NRF 8.djvu/64

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58 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

nerveux aujourd'hui. Peut-être est-ce parce que je me sens mieux et que je laisse ma pensée vaga- bonder un peu, par delà portes et fenêtres. Cela me paraît bon signe, mais comme ce n'est pas à encourager, vous ferez mieux d'attendre à demain pour me voir. Ne vous donnez pas la peine d'écrire beaucoup, mais envoyez-moi mon bonsoir.

Rappelez-moi au souvenir de votre mère et de Marguerite.

Votre affectionné.

��J.K.

��XV

��Ma Fanny chérie.

Ainsi tout ce que nous avons à faire est de prendre patience. Quelle que soit la violence que je me fasse pour risquer parfois une allusion à ce qui apparaîtrait, à n'importe qui, sauf à nous-mêmes, comme une matière de première nécessité, je crois que je ne pourrais supporter d'être seulement effleuré par la pensée de vous perdre.

J'ai bien dormi la nuit dernière ; mais je ne puis dire que je progresse beaucoup. Je vous attendrai demain, car il est évidemment meilleur que je vous voie rarement.

Envoyez-moi votre bonsoir.

Votre affectionné,

J.K.

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