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— J attends. ; <j( '; 3-ii£i af-ziijq 3up Imvi

Et quoi donc ? Je ne sais.

Voici qu'aux premières neiges de la vieillesse, jç découvre que ma vie s'est passée dans l'attente. En ce moment même,— - il est huit heures et je viens de dîner, — j'attends. J'attends une chose que j'ignore, mais que je pressens, qui arrivera, qui approche, qui va surgir.

Un grand feu flambe dans la cheminée, un beau feu de bois qui strie mon cabinet de lueurs légères et diaprées. Le fond de la pièce, tant elle est grande, se perd dans la pénombre, et il n'est de détail de cette chambre intime, de ce sanctuaire de mon esprit et de mon métier, qui ne témoigne de ma fortune, de mon savoir, de mon renom. — D'avoir travaillé comme je l'ai fait, ne légitimerait-il pas l'orgueil qui me monte au front quand, d'un coup d'œil à mon entour, je juge l'homme que je suis ?

A gauche, les verres miroitent, de deux aquarelles de Paril, le vieux maître, qui me doit la répudiation de son

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