catesse de vos procédés à mon égard. D’après ce que j’apprends, moi, au contraire, j’ai dû vous paraître bien indiscret, bien mal inspiré, en accompagnant d’une plaisanterie mes premiers rapports avec vous[1], d’autant plus que, d’abord en raison de ma nature propre, en second lieu de la bien triste position que les événements m’ont faite, le deuil devrait être mon fait. Dans les circonstances où vous vous trouvez placé, je comprends toute l’inconvenance de ma manière et vous en demande bien humblement pardon.
Quoique ne vous connaissant que très superficiellement parce que je n’ai qu’un très petit nombre de relations et ne puis donner toute l’attention que je voudrais au texte ou aux dessins des feuilles auxquelles vous avez souvent prêté votre talent, j’ai plu-
- ↑ Nadar avait coupé ce passage dans son manuscrit. Sa modestie n’étant plus, hélas ! à ménager, il a paru préférable au correcteur de ces épreuves de rétablir le texte intégral.