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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/101

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sieurs fois entendu faire l’éloge de votre caractère bon et loyal par des gens qui vous ont fréquenté. C’est d’abord M. Baudelaire qui tout dernièrement me rassurait sur la manière dont vous aviez accueilli mon inopportune boutade ; puis, il y a déjà quelque temps de cela, un de vos élèves en l’art auquel vous avez eu le bon esprit de donner la meilleure partie de votre temps, je veux dire la photographie, M. Radoux, dont j’ai été à même d’apprécier le mérite, la droiture et la bonté pendant les quelques instants qu’il a bien voulu me donner.

Je ne veux accepter qu’une bien petite partie des compliments que vous me faites sur mes gravures de Paris ; mais je suis très flatté qu’elles vous plaisent. Dans les bons jours en effet, quand le soleil luit, ou dans le calme du soir, à la lampe, l’esprit peut rêver à l’aspect des lieux ou des monuments qu’elles reproduisent et les yeux trouvent quelque plaisir dans l’examen des mêmes