à l’époque des fêtes, car tout mon temps, du 8 au 20 septembre, sera consacré à des excursions en province.
Puisque tu avais la gracieuse intention de m’offrir une place dans ta nacelle, veux-tu me permettre de reporter cette faveur sur M. O’Connell, le meilleur compagnon, je crois, que tu puisses trouver. Tu connais ma défiance relativement à MM. les Belges. Donc, je ne te serai pas suspect en te vantant M. O’Connell (qui d’ailleurs n’est pas belge, comme son nom le prouve). Si tu désires un homme gai, adroit à toutes les gymnastiques, assez connaisseur en toutes mécaniques et amoureux de toutes les aventures possibles, tu trouveras toutes ces qualités en lui. Très naïvement, il s’était avisé de se faire présenter par qui, comme tu sais, passe en France pour le roi des Belges et en Belgique pour l’empereur des Français, et naturellement se vante de faire exécuter sa volonté dans les deux pays.