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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/248

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après l’épreuve consacrée des premières lenteurs et hésitations de tout public anglo-saxon, il s’élève à l’apogée des Silvy et des Saroni, — lorsque brutalement, d’un coup, l’anévrisme vient foudroyer en pleine et définitive victoire ce lutteur infatigable.

Walery avait plus et mieux que le charme natif de la race Polonaise, charme déjà si attractif malgré le soupcon de banalité, et le regret est double quand l’homme d’intelligence et d’exécution est en même temps l’homme de cœur. Il ne fit jamais de mal et il fit du bien.

Terminons.

Il me faut bien arriver en cet ordre de dates à parler un peu de celui qui écrit ces lignes et reste, croit-il, le doyen des photographes professionnels français, sans que ses quatre-vingts ans présents l’empêchent d’être chaque matin le premier levé à ses ateliers.

Donc, du journaliste que j’étais en ces jeunesses, une autre fortuité s’était trouvée faire un dessinateur. J’entends dessinateur sans le savoir, comme on disait à l’époque chère à Veuillot, l’époque du grand style que nous laisserons là se débattre avec