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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/264

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la brièveté ici requise à l’indication sommaire du principe, qui est comme le point de départ de sa mtthode générale : Un levier mis en mouvement par les battements vitaux inscrit ses oscillations sur le cylindre tournant d’un hymographion. — Ainsi, pour tâter le pouls, l’ampoule de caoutchouc remplace le doigt du médecin pressant la radiale et le sphygmogramme obtenu, homologuant le délinéament envoyé par chaque poussée des ondées sanguines, vient ajouter en une ligne de plus son attestation à la collection sans fin des procès verbaux documentaires.

J’avais examiné avec un vif intérêt, lors de ma première visite à la rue de l’Ancienne-Comédie, ces grandes pages synoptiques, tableaux légèrement encadrés s’ouvrant et tournant au doigt en in-folio colligé sur reliure pivotale portée à hauteur d’œil sur une tige à trépied, de pratique si ingénieusement facile. Je ne les ai pas retrouvées à la charmanté Villa Maria, de Posilipo, où — toujours flagrant à son œuvre comme le feu sans arrêt des hauts fourneaux, — le Maître va passer ses hivers, descendant parfois de son laboratoire pour contempler rêveur, mais étudiant encore, la lente progression des oursins grimpant la roche par la profondeur transparente et céruléenne du golfe Napolitain. — Mais nul doute que l’amoncellement de ces fonda-