manquer de réclamer de la photographie l’un de ses plus précieux adjuvants.
Nous retrouvons dès les pages inaugurales de la collection de Paris-Photographe un intéressant exposé où le Maître indique l’application de la photographie à l’analyse de tous les mouvements. Des figures parachèvent l’explication du texte.
Ici c’est la succession des évolutions d’un bâton lancé avec impulsion rotative ; là, les images consécutives, au nombre de sept, d’un homme qui saute, franchit un obstacle, et retombe ; puis celle d’un cheval monté au trot désuni ; puis vingt-quatre images présentant les phases du tir dans l’escrime française, comparativement avec vingt autres de l’escrime espagnole, les vingt-quatre obtenues en deux secondes. — Enfin une série de petits clichés d’une mouche surprise pendant qu’elle court en agitant les ailes.
On n’a pas oublié dans le monde photographique l’émotion causée par les premières épreuves instantanées qui nous arrivèrent de San Francisco. Muybridge envoyait vingt-quatre attitudes successives d’un cheval pendant un temps de galop. Disposés dans un zootrope, père du cinématographe, ces vingt-quatre relevés d’une action périodique arrivaient par la giration à donner aux yeux l’illusion du mouvement lui-même. Muybridge gardera cet honneur.
Il faut reconnaître pourtant qu’il restait beaucoup,