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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/58

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toutes ces pieuses et longues ruses disposées, combinées, poursuivies par la plus tendre amour, tous ces saints subterfuges, toute cette ferveur haletante, déjoués, subitement, tragiquement anéantis tout à l’heure, — tout ce doux espoir tendrement aspiré par l’une, tout cet apaisement de consolation pour les autres, tout cela s’écroulant, s’effondrant d’un coup pour s’engloutir irrémissiblement dans le plus effroyable des désespoirs, celui qu’on ne console pas, devant lequel il n’est plus de parole humaine… — sur l’éventualité d’un seul mot tombé au hasard, par le passage fortuit dans un atelier de photographe, en pays étranger…

J’en étouffe encore, chaque fois que je me rappelle.