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Page:Nadaud - Un double aveu, 1896.djvu/14

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UN DOUBLE AVEU
JEANNE.

Jeanne ! Marie.

Elles se lèvent.
MARIE, à part.

Jeanne ! Marie. Alors, je frémis.

JEANNE, même jeu.

Jeanne ! Marie. Alors, je frémis. Plus de doute,
C’est lui !

MARIE.

C’est lui ! Ce ne peut être un autre.

Allant rapidement vers Jeanne.

C’est lui ! Ce ne peut être un autre. Écoute !

JEANNE.

C’est lui ! Ce ne peut être un autre. Écoute ! Écoute.

Très rapidement.

Est-il négociant ? rentier ? agriculteur ?

MARIE, même jeu.

Avocat ? médecin ? magistrat ? armateur ?

JEANNE.

Ingénieur ? soldat ? marchand ? propriétaire ?

MARIE.

Avoué ? professeur ? journaliste ? notaire ?

JEANNE.

Nous marcherions une heure ainsi sans faire un pas.
Arrêtons-nous : il est artiste, n’est-ce pas ?

MARIE.

Nous chercherions en vain à nous tromper nous-mêmes.
Son nom, tu le connais.