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merciales ayant des rapports très intimes, et nous verrons qu’il sera obligé de quitter sa politique de non-intervention sur les affaires purement politiques.

Saris termina sa mission à Edo et à Sourouga. Il quitta Soumpou le 9 octobre et mit une semaine pour se rendre à Kioto où il attendit trois jours pour le présent d’Iéyasou au roi James qui consistait en dix paravents. Après être resté deux jours et demi à Osaka ; il s’embarqua dans ce port et atteignit Hirado le 6 novembre.

Le 26 du même mois, il assembla un conseil qui résolut d’établir une factorerie à Hirado dont le personnel se composerait de huit Anglais, trois Japonais interprètes et deux domestiques et Richard Cocks fut nommé capitaine.

La factorerie anglaise de Hirado ne fut pas subordonnée à son aînée de Bentam ; Cocks envoya directement ses rapports officiels à la direction de l’Inde orientale de Leaden et seulement des lettres amicales à la factorerie de Bentam. En ce qui concerne la répartition des marchands, Cocks suivit très ponctuellement l’avis de Saris. Il divisa les factoreries en deux branches, une dont le siège fut à Osaka avec William Eaton pour chef et l’autre à Edo avec Richard Wickham. Une troisième branche tout d’abord formée n’eut qu’une très courte durée : Edmond Sayers, suivant les ordres de Saris, avait envoyé une belle cargaison de poivre et autres denrées à Tsoushima avec des instructions pour essayer de voir quel genre de commerce on pourrait bien entreprendre avec la