Page:Nagaoka - Histoire des relations du Japon avec l'Europe aux XVIe et XVIIe siècles, 1905.djvu/327

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Heïké, v. Taïra.


Hiden (littér. : renseignement sur les arts secrets). Ce terme a été employé pour désigner le christianisme dans certains édits, parce que les missionnaires ne voulaient faire connaître leur doctrine qu’à certains disciples distingués.


Hidétada, second shogoun de la famille des Tokougawa qui gouverna de 1605 à 1622. Il poursuivit sans pitié la guerre d’extermination que son père avait commencée contre les chrétiens.


Hidétsougou, fils adoptif de Hidéyoshi qui abdiqua en sa faveur en 1591 tout en continuant réellement à gouverner en qualité d’ex-kouampakou. Il ne fut point un homme d’État ; ne songeant qu’aux plaisirs, il mécontenta le peuple. Enfermé à Kôya, il se suicida et Hidéyoshi reprit le pouvoir.


Hidéyori, fils de Hidéyoshi, succéda à son père en 1598, et garda le pouvoir jusqu’en 1602 où Iéyasou établit son gouvernement à Edo ; néanmoins Hidéyori conserva une partie du pouvoir au château d’Osaka, entouré des fidèles chevaliers de son père. Ce ne fut qu’en 1615 que sa maison périt définitivement.


Hidéyoshi, général et homme d’État, né en 1535, mort en 1598. Il était le fils d’une famille de paysans d’Owari ; il avait pour nom Kinoshita Tookitchi et fut d’abord un simple soldat de Nobounaga. Sa valeur sur les champs de bataille le fit arriver au grade de général : c’est alors qu’il changea son nom en celui de Hashiba Hidéyoshi. Quand Nobounaga fut tué par Mitsouhidé, il vengea sa mort en tuant à son tour celui-ci. Il devint, de ce fait, dictateur. Hidéyoshi, désirant achever l’œuvre de Nobounaga, rétablit le palais impérial et restaura le temple d’Isé. La cour lui donna le nom de Toyotomi, en récompense de ses services pour la cause de l’empereur. Il se démit de ses fonctions en faveur de son petit-fils. Sous son gouvernement furent rendus les premiers édits de persécution contre les chrétiens.


Hiéda-no-Areï, personnage de la cour de l’empereur Temmou, qui fut chargé de rédiger l’histoire des premiers siècles.


Higan, mot bouddhique signifiant immortel et incréé. Ce mot est usuellement employé pour indiquer la veille, le jour et le lendemain du solstice du printemps et de l’automne. Ces jours-là, on procède à des cérémonies bouddhiques.