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Foujiou-fouzé, l’une des sectes boudhiques, propagée par le bonze Nikko, vers la fin du xvie siècle. La propagation de sa doctrine, interdite par les Tokougawa, a été reprise depuis 1876, avec le principe de la liberté de conscience.


Foujiwara, famille qui, du viie au xiie siècle, fut toute puissante à la cour impériale du Japon. Elle se fit remarquer par des réformes utiles dans la législation. S’étant désintéressée de la guerre, elle fut renversée par Taïra et Minamoto.


Ghenji, v. Minamoto.


Ghenna, ère japonaise qui dura neuf ans (1615-1623).


Ghensho, impératrice, petite-fille de l’empereur Temmou, régna de 715 à 723. Elle encouragea la rédaction du Nihon-ghi. Elle abdiqua en faveur de son neveu.


Go-Daïgo, empereur du Japon, né en 1288, parvint au trône en 1319. Les Hojo étaient alors au pouvoir, au titre de régents du shogoun. Il dut céder à leur puissance et s’enfuir dans la province d’Omi en 1331. Il parvint cependant en 1333 à restaurer le pouvoir mikadonal, mais son organisation politique étant défectueuse, il fut vaincu par Takaouji, en 1336, qui fonda le bakoufou de Mouromatchi. Go-Daïgo se vit contraint de transporter sa cour au sud du Japon, à Yoshino. Il mourut en 1338.


Goshouïn (littér. : sceau shogounal rouge). Quand le gouvernement shogounal donnait une autorisation importante, on apposait sur le document le sceau shogounal avec l’encre rouge. Le Goshouïn-bouné signifie un navire qui a eu une autorisation shogounale de faire la navigation à l’étranger.


Hara-kiri (littér. : ouverture du ventre). Mode de suicide propre au Japon. Les détails de la scène étaient minutieusement réglés par l’étiquette. Cette coutume est aujourd’hui tombée en désuétude.


Hatamoto, terme signifiant d’abord le camp d’un général, puis les chevaliers qui gardaient ce camp. Avec la féodalité, ce mot prit une signification toute particulière ; il désigna une classe de bouké attachée spécialement à la personne du shogoun.


Hatchiman Daïbosatsou, dieu protecteur des armes. Son patron est l’empereur Ohjin.