Page:Nagaoka - Histoire des relations du Japon avec l'Europe aux XVIe et XVIIe siècles, 1905.djvu/329

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Jimmou, nom posthume du premier mikado du Japon et le fondateur de la dynastie actuellement régnante. Il aurait vécu de 722 à 585 avant l’ère chrétienne. Son nom signifie divin guerrier. C’est lui qui, l’an 660, inaugura l’an I de l’ère japonaise et établit sa capitale à Yamato (Kashiwabara).


Jingo, impératrice, veuve de l’empereur Tchouaï. Celui-ci étant mort, l’an 200, pendant la révolte de Koumaso à Kiou-Siou, elle dirigea ses armées contre la Corée alors divisée en plusieurs petits États et qui favorisaient la dite révolte. Elle fut victorieuse et la Corée devint tributaire du Japon. L’empereur Ojin, son fils, étant trop jeune, elle gouverna le pays comme régente de 201 à 269, date de sa mort.


Jingouji-oura, petit port de la province de Boungo, sur la côte est de Kiou-Siou, en face l’île Shikokou.


Kagoshima, chef-lieu du département de ce nom. C’est là se trouvait, au temps de la féodalité, le château du seigneur de Satsouma.


Kamakoura, siège de la famille Minamoto dès le xie siècle. Quand elle triompha avec Yoritomo, elle devint le siège de la résidence du shogoun ; il en fut ainsi jusqu’à la fin des Hojo.


Kami, synonyme de dieu. Ce mot est spécialement employé pour désigner les dieux du shintoïsme, religion ancestrale du Japon.


Kasouga-Daïmiojin (littér. : les dieux de Kasouga). Le temple de Kasouga, situé à Yamato, a pour dieux tutélaires : Takémikazoutchi, Amatsoukoyané et quelques autres. Il était l’objet d’une grande vénération dans la famille des Foujiwara, Amatsoukoyané ayant été l’ancêtre de cette famille.


Katana, sorte de sabre que tous les boushi portaient toujours, sous la féodalité. Ils en avaient deux à la fois, l’un grand, l’autre petit.


Keïtcho, ère japonaise qui dura dix-neuf ans (1596-1614).


Kembou (Restauration de). On appelle ainsi l’époque où l’empereur Go-Daïgo gouverna le Japon, en reprenant le pouvoir qu’il avait été contraint d’abandonner.