Page:Nanteuil, L’épave mystérieuse, 1891.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
210
L’ÉPAVE MYSTÉRIEUSE

Les obus enlevaient des monceaux de terre. En suivant un petit sentier, Ferdinand pensait : « C’est raide, mais je crois que j’arriverai vivant. Tout de même, je vais dire un bout de prière. »

Alors le jeune officier éprouva une secousse effroyable et, lâchant les rênes du cheval, il s’aplatit contre le sol ; bientôt recouvert de gazon, de sable, de poussière, il sentit sur sa figure et sa bouche couler une chose très chaude qui l’étouffait.