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Page:Narrache - Jean Narrache chez le diable.djvu/89

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LOUIS FRANCŒUR
NOUS PARLE


Mon hôte mit son télé-vidéo au point et, aussitôt, Francœur nous apparut sur l’écran lumineux.

— « Bonjour, gros Louis », m’écriai-je joyeusement.

— « Ah ben, petit pendard, d’où sors-tu ? »

Nous nous étions reconnus ! Je lui expliquai ma présence chez le diable et, comme cela se devait, il s’empressa de me répondre, avec son bon gros rire : « Tu es mieux de détaler au plus tôt, parce que tu es sûr que le diable va te garder. À quoi bon te laisser repartir, pour avoir à retourner te chercher en peu de temps ! »

Puis, les souvenirs nous emportant, l’un et l’autre, je rappelai à Francœur, ses merveilleux commentaires à la radio sur la dernière guerre.

— « Et toi, parle donc des tiens à CKAC. »

— « Ah ! les miens, n’en parlons pas plutôt ! Ils n’étaient rien à côté des tiens, tu le sais bien. »

— « N’empêche, mon petit pendard, que tu m’as « scoopé » des nouvelles de guerre pendant une bonne huitaine de jours ! »

— « Aie, aie ! J’ai bien du mal à te croire, mon gros Louis. »