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VII

Zaza songe : En ses yeux humides, — agathés
De fins rais de soleil bruni, — passent des ombres :
Oiseaux de deuil planant aux couchants des étés,
Cendrons noirs, envolés d’éblouissants décombres ?



Sa bouche, pourpre et bronze — et perles de jasmin,
Mord une fleur dont la rougeur de sang se cuivre
Près de la chaude ravenelle de sa main ;
Son petit pied nerveux et battant semble suivre
Le rythme des marteaux qui sonnent sur le port.